Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps

 

        

Messagerie : echo.joli@wanadoo.fr 

 

Accueil Remonter Facebook Liens

 

 

LES OREILLES CASSÉES 

 

 

 

MISE À JOUR DU 26.12.2010

 

 

 

BRÈVES DE COMPTOIR

SUR CE SUJET

 

Pour les brèves de la semaine, c'est par ici

 

Pour les brèves du mois, c'est par ici

 

Pour les vieilles brèves, c'est par ici

 

 

L'ASSASSIN D'OREILLES SUITE

 

MAJ 10.12 : Comme expliqué par ailleurs, les élèves de l'Ecole de Musique en jazz et musiques actuelles "amplifiées" avaient "audition" jeudi 9 Décembre.

Je retrouve mon sonorisateur préféré à la table de mixage. Nous avons évité les incidents, c'était pas le moment.

Si les petits jeunes avaient effectivement besoin d'une amplification (instruments faibles comme un xylophone et un hautbois), les "grands" dont je fais partie ont du coffre et en acoustique ça suffit dans cette petite salle sonore.

A la fin une personne qui suit cette histoire de près m'a indiqué que "c'était fort", et est donc ressortie convaincue par les arguments développés dans la page consacrée à ce problème sur ce site.

J'en connais un qui va se prendre un jour une ruade cornue dans les basses couches de l'athmosphère.

Au cas où vous l'ignoriez, un groupe sonorisé perd complètement la maîtrise du son, des niveaux, des équilibres (balance) entre les instruments au profit de celui qui tient les manettes de la console.

En plus, on ne s'en rend pas compte car le son est projeté vers les spectateurs (d'où la présence d'enceintes de "retour"), un niveau peut être acceptable dans la bulle qu'est l'orchestre, et insupportable aux auditeurs.

 

 

 

 

 

 

QUI VA ARRÊTER L'ASSASSIN D'OREILLES ?

 

 

MAJ 27.11 : Lorsqu'on s'attaque au sujet typiquement écolo du bruit, il faut laisser les fauteurs de boucan réfléchir, et si possible renoncer d'eux-même à leurs néfastes habitudes. Etant interdit de séjour à la DOUBLE CROCHE, dont le gérant Sylvain Legendre s'oppose physiquement à ce que j'entre dans sa salle, ce qui est évidemment tout à fait illégal, je n'ai des nouvelles de ce qui s'y passe que par personnes interposées.

Le trouble continue de plus belle. Ce qu'on ne saura jamais, c'est le nombre de personnes qui renoncent à y aller alors que la programmation est tout à fait correcte.

Rappel : la destruction de l'audition POUR LA VIE peut se faire en une seule fois, et c'est irréversible. Personne ne peut réparer les os les plus petits de l'organisme qui sont dans vos oreilles. Le problème principal, c'est que lorsque le cerveau est agressé par le bruit, il secrète des endorphines pour lutter contre la douleur, et que la victime ne s'aperçoit pas qu'elle est en danger. Quand elle sort avec des sifflements et/ou des oreilles "cotonneuses", il est trop tard.

Puisque la régulation ne suffit pas, malgré la propagande très faux cul d'Agison, la seule solution est le contrôle et la sanction.

Par l'état, puisque notre maire -- qui assiste à des concerts pourtant -- s'en tamponne complètement. Normal, pour lui c'est électoralement contre productif au premier abord.

Nous allons donc voir à l'oeuvre notre Sous-Préfet, qui avait en son temps allumé 400 automobilistes en une seule journée, et qui fronce les sourcils style pan pan cul cul pour que les salariés de PLYSOROL dégagent de l'entrée de l'usine. C'est plus pratique pour évacuer les machines récentes.

Aura-t-il le courage de s'attaquer au bruit dans sa circonscription ?

Précision : un sonomètre de base précis à 2% coûte 39€ (Conrad).

Voici donc dans la langue de Molière le courrier adressé au Sous-Préfet et aux élus concernés, ainsi qu'à la Double Croche.

 

 

 

 

MAJ DU 27.08 : Un enchaînement d'événements fortuits fait que la nasse s'est refermée sur Sylvain Legendre, gérant de la salle de la Double Croche.

Ceux qui suivent le film se souviennent des accrochages avec ce personnage.

Résumons : j'avais fait remarquer à plusieurs reprises à ce monsieur et ses sonorisateurs fous (tous sourds comme des pots) qu'ils étaient en dehors des clous par rapport à la réglementation. Comme cela continuait, article, en précisant que l'un de ses sbires avait essayé de me vendre des bouchons 3M.

Sylvain Legendre m'a alors interdit l'entrée de sa salle par la violence physique. J'ai laissé tomber sachant pertinemment que de toutes façons il l'aurait dans l'os un jour ou l'autre.

Soyons clair, le hors la loi, c'est Sylvain Legendre, pas votre journaliste préféré.

Le comique de l'histoire est que la pub AUDISON (quasi officielle, ci-dessous) a été mise en ligne... dans l'après midi avant ce carnage de boucan.

Le concert était prévu à Beuvillers, à priori en extérieur, et l'élément déclencheur, l'effet papillon, fut... la pluie. Ah, cette satanée Nature !

Il paraît que le repli dans la salle de Beuvillers n'était pas du goût du maire pour "raisons politiques". On s'engueulerait à la CCLPA ? A vérifier.

Donc le cortège échoue à la Double Croche. Comme un pote harmoniciste devait jouer, je me suis pointé à la salle, en précisant à JM Tallet à l'entrée que si Sylvain Legendre désirait m'expulser, je partirais sans faire d'incidents. Il faut parfois du culot quand on donne dans l'investigation.

Aux manettes de la sono, l'assassin d'oreilles lui même.

Premier set jazz avec une formation New Orleans. Pas de problèmes.

C'est au tour du groupe de hard rock de jeunes Allemands "invités". Il se trouve que ce groupe sympa mais qui n'avait rien à faire dans un stage de jazz avait joué la veille au Normandy avec son matériel, et c'était tout à fait audible. Il faut préciser qu'en Teutonnie la réglementation sur le bruit est respectée, sinon pan pan cul cul. Indiquons aussi que le hard rock qu'ils jouent est parfaitement ringard et éculé. En plus "chanté" en Anglais yaourt au bout de deux morceaux t'as compris.

Entre les mains de Sylvain Legendre, qui a eu l'après midi pour préparer son coup, nous nous sommes retrouvés en face d'un groupe de dangers publics, avec des bouchons dans les oreilles, le batteur ayant même un bouchon dans l'oreille droite et un casque de retour sur la gauche.

Amplifier une batterie dans une salle de 200m2 c'est franchement de la connerie.

Plusieurs personnes (dont moi) se bouchaient les oreilles, et finalement la salle s'est vidée au fur et à mesure.

J'ai protesté auprès de Didier Josien (qui s'est fait piéger sur ce coup et n'y est donc pour rien), en lui disant que je partais pour éviter un incident.

J'ai pas entendu mon pote jouer de l'harmonica.

Ce coup-ci, le sous-préfet s'en ramasse une, avec demande de fermeture administrative un mois pour faire comprendre le Français.

Il va de soi qu'il y aura copie à Mr Auzou (culture à la CCLPA), et notre chère marquise (qui vient de virer Lino Ismaël et ne va pas s'arrêter en si bon chemin).

Les élus vont en effet devoir se poser la question de l'opportunité de leurs relations et subventions à l'association Double Croche, car il n'est pas vraiment utile de mettre entre les mains de ce cinglé des jeunes à qui il va inculquer sa sous-culture du bruit. Vu ce qui se dessine comme carambouilles à l'Ecole de Musique, les parents (éjectés du conseil d'administration) doivent savoir ce qu'on fait de leur progéniture.

D'une manière générale, lors de signatures de contrats avec des musiciens, il serait indiqué de rajouter une petite ligne sur les niveaux sonores.

Désolé, mais je le répète, le hors la loi dangereux, c'est Sylvain Legendre, pas le journaliste qui décrit la réalité.

L'étau se resserre autour de la politique culturelle de Firmin et de sa bande, cet incident n'est qu'un prémisse.

 

 

MAJ DU 26.08 (le texte écrit l'après midi avant le concert n'a pas été modifié !!!) : JAZZITUDES est une excellente démonstration du fait qu'il n'est pas nécessaire de déverser des décibels sur des spectateurs qui au bout d'un moment ressentent la douleur (grimaces, doigts pour fermer les conduits auditifs) pour avoir du talent.

Certes en Jazz nous jouons acoustique, ce qui n'exclue pas une amplification pour faire ressortir les instruments faibles (flûte, violoncelle, harmonica...) et pour le confort.

Si les sonorisateurs et les musiciens doivent être raisonnable en général et s'écraser mollement devant les dispositions réglementaires et législatives en

 particulier, l'auditeur (à condition qu'il ne soit pas sourd) a aussi une responsabilité.

 

PENDANT LA MUSIQUE ON FERME SON CLAPET.

 

On en a rien à foutre de votre ex, de votre in, de vos sales gosses, de votre 4x4, de votre Cross Over (le 4x4 du locdu), du prix de la baguette surgelée chez les marchands de graillon.

Sinon, pour compenser vos braillements, le sonorisateur met la sauce et c'est l'escalade.

Le cas était flagrant à Courtonne les Deux Eglises, bon c'est vrai c'était la fête au village.

Même le sympathique groupe de jeunes Allemands qui faisait du hard rock hier soir au Normandy a montré l'exemple, c'était dans les clous et très sympa.

Vous voyez bien qu'on peut y arriver. (NDLR : la suite du 27.08 prouva que non)

 

 

 

 

 

 

Espace publicitaire gratuit offert par l'Echo Joli.

 

 

 

MAJ 14.03 : Précisions :

-- Cela fait 45 ans que je fais de la guitare, en amateur de base, je n'ai jamais cassé les oreilles de personne, et m'y refuserais, je me méfie comme de la peste des bidouilleurs de console. Le Rock'roll, c'est l'épopée de ma génération, c'est la joie de vivre, les filles, la musique, les bagnoles, la danse, la bibine aussi, rien à voir avec les déviances morbides, mortifères de la suite du film, qui s'achèvent en beauté avec le rap.

-- La donnée inconnue, c'est le nombre de personnes qui votent avec leurs pieds et ne viennent plus aux concerts du fait du bruit.

-- Un écolo normalement constitué s'intéresse au bruit, et défend les citoyens qui peuvent y être exposé avec ou sans leur consentement, par des fauteurs de trouble de tous poils. La mode et les mauvaises habitudes de marginaux et de hors la loi, rien à cirer.

 

Ceci dit, allons-y : bien que le nom les lieux de concerts d'où je me suis tiré pour cause de risque auditif n'aient pas été cités, par humanité, le fait que la réalité ait été relatée avec la précision et l'exactitude que vous connaissez n'est pas vraiment passé à la Double Croche.

C'est dans cette salle que s'est déroulée la scène incroyable et véridique de se faire proposer des bouchons de protection (3M, je ne l'ai pas inventé) à 2€ pour supporter l'enfer du boucan imposé aux spectateurs par "l'ingénieur du son" fou et sourd et le responsable juridique de la salle, un certain Sylvain Legendre, dont la responsabilité pénale est par ces lignes engagée.

Pis, la boîte 3M était presque vide, au moins 100 personnes ont donc ACHETÉ des bouchons !!!!

Donc, je me pointe samedi 13 mars pour assister au concert (avec MES bouchons dans la poche) d'un groupe apparemment en acoustique, car l'altercation avec le cerbère s'est faite sans hurler.

Sylvain Legendre, en faute sur toute la ligne, s'est donc opposé par la force à ce que j'assiste au concert. C'est souvent ainsi, ce sont ceux qui ne respectent rien qui sont les plus violents.

Le camarade est également un pervers, car il sait bien qu'il est en faute et se sert comme prétexte et alibi l'apposition d'une affiche évoquant une "convention contre le bruit". Il faut que j'essaie de la retrouver, car c'est très faux cul, en effet "en cas de gêne auditive" le tenancier du mouroir à tympans s'engage à fournir les fameux bouchons "gratos". Nuance.

A suivre donc.

 

Sylvain Legendre vient de faire une grosse bêtise.

Il avait pourtant été prévenu à plusieurs reprises.

Le risque : un contrôle, ce journal étant très lu dans les mairies et préfectures, et les types de la Drire, sonomètre en bandoulière, vont pas prévenir.

A la clé, une fermeture administrative.

Les boîtes de nuit Lexoviennes ont bien été fermées deux fois par le sous-Préfer et une est fermée définitivement.

En plus côté viande saoule qui consommait dehors c'était pas mal, il suffit que le GSP passe par là...

Résultat, en errant dans les rues désertes de notre ville sinistre et sans joie, après avoir croisé un fantôme en gilet rayé qui soupirait "mes bretelles, mes bretelles", j'ai fini par échouer au bar Le Faustali, où il y avait Terry Scott  (en face de la Pizza Pasta).

Finalement, le cerbère n'a même pas réussi à ma gâcher la soirée.

Tout raté sur ce coup.

 

Rappel de la Loi : C'est bien 105dB, 120 en crête. Mais évidemment rien n'empêche de faire en dessous, la valeur de 80dB est à retenir. CQFD.

Pour décaper les tôles rouillées d'un tender de machine à vapeur, j'utilise à l'atelier un appareil terrifiant, une sorte de marteau piqueur à aiguilles à air comprimé. Ca te secoue le paletot un max et les tôles résonnent. Evidemment, bouchons d'oreille, lunettes, masque, casque. Tu ressembles un peu à Dark Vador. Le problème est que même sans bouchons, le bruit est supportable quelques minutes et pourtant on est à 120dB. Lorsque l'on est obligé de se fermer les oreilles à la Double Croche (seuil de la douleur dépassé), on est donc plutôt au dessus de 130dB.

 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=7D364EA8D92B7B5E024F22929D4BA20B.tpdjo15v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006189020&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20100314

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cibel 

 

WIKIPEDIA : divers exemples sur l'échelle du bruit pour une fréquence de 1 000 Hz

 

 

0 dB : seuil d’audibilité

De 0 à 10 dB : désert

De 10 à 20 dB : cabine de prise de son

De 20 à 30 dB : conversation à voix basses, chuchotement

De 30 à 40 dB : forêt

De 40 à 50 dB : bibliothèque, lave-vaisselle

De 50 à 60 dB : lave-linge

De 60 à 70 dB : sèche-linge, sonnerie de téléphone, téléviseur, conversation courante

De 70 à 80 dB : aspirateur, restaurant bruyant, passage d’un train à 80 km/h

De 80 à 90 dB : tondeuse à gazon, klaxon de voiture

De 90 à 100 dB : route à circulation dense, tronçonneuse, atelier de forgeage, TGV à 300 km/h à 25 m

De 100 à 110 dB : marteau-piqueur à moins de 5 mètres dans une rue, discothèque

De 110 à 120 dB : tonnerre, atelier de chaudronnerie

De 120 à 130 dB : sirène d’un véhicule de pompier, avion au décollage (à 300 mètres), concert amplifié

130 dB : seuil de la douleur

De 140 à 150 dB : course de Formule 1, avion au décollage

170 dB : fusil d’assaut

180 dB : décollage de la fusée Ariane, lancement d’une roquette

194 dB : son le plus bruyant possible dans l’air à la pression atmosphérique du niveau de la mer. La différence de pression dans une onde sonore de ce niveau est d’une atmosphère et correspond à l’apparition d’une pression nulle sur le front de dépression de l’onde. Toute onde au-delà de cette frontière ne s’appelle plus onde sonore mais onde de choc.

Il commence à devenir douloureux au-delà de 80 dB, dangereux à partir de 100 dB et insupportable dès 120 dB.

Le seuil de douleur n’est bien entendu pas un absolu, il dépend de la fréquence. Le seuil de douleur peut être atteint à un niveau sonore de 110 dB pour une fréquence de 20 000 Hz et à 120 dB pour une fréquence inférieure à 10 000 Hz. Ces valeurs (80 dB, 100 dB, 120 dB) sont les valeurs courantes de la littérature.

Des tests psycho-acoustiques ont montré qu’un dépassement du volume sonore est perceptible par l’oreille humaine à partir de 1 dB et qu’un écart de 10 dB est perçu par l’oreille humaine comme un doublement du volume sonore.

 

 

UN PETIT CLIC DANS 110dB


Toujours dans la propaganda de la mairie, ce chef d'oeuvre de soupe faux cul typique HAM au sujet du bruit

Pour calmer les esprits rien de tel qu'une

irruption avec un dBmètre en bandoulière et une fermeture administrative. Après on peut causer.