Journal satirique de Lisieux, son canton, son Agglo et du Pays d'Auge, paraissant quand il a le temps

 

        

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CANTONALES 2015

 

 

 

MISE À JOUR DU 25.03.2015

 

Les articles sont classés dans l'ordre chronologique inverse

 

CANTONALES : "CONSIGNE" DE VOTE

 

TOUT SAUF AUBRIL !

 

 

MAJ du 19.03 : J'avais fait ma part en 2011 en expédiant le hobereau méprisant le peuple de sans-dents de Nanarland au deuxième tour. Très vexé le bougre.

Tout était différent pour cette élection : il ne faut pas faire l'élection de trop, le triplement du nombre d'électeurs augmente considérablement le budget, et vu l'enjeu départemental, où le tout mou Jean Léonce risque de se prendre une toise, une candidature individuelle n'était plus raisonnable par rapport à une inéluctable politisation.

En clair, y aller sans la pancarte d'un parti dans le dos était un peu suicidaire. Adhérent au MODEM et boss de la section locale, j'ai un souci avec les chefs à plumes du département, qui préfèrent ne pas présenter de candidat (alors que je suis crédible), et donc entériner le statut quo, la nullité qu'est Aubril pour défendre les intérêts de Lisieux. Ca les arrange ?

En plus, il ne faut pas oublier que le camarade Rodolphe Thomas est impliqué jusqu'au cou dans les opérations de la SHEMA, la société d'économie mixte qui patauge dans l'argile à briques des Hauts de Glos. Aucun risque, on pérore, de toutes façons, in fine, c'est le contribuable qui raque. Donc autant éviter qu'un nouvel élu ne mette son nez dans de pot aux roses, donc pas de misères.

Autre élément, le FRONT NATIONAL et sa progression. Qui s'est traduite par l'élection de Benjamin Piel au conseil municipal de Lisieux. Le FN, avec un illustre inconnu avait fait 16.8% sur Lisieux 1 en 2011, juste derrière Olivier Truffaud 18.3%, il était moins une. Vu les prévisions des sondages, avec des scores de 30 à 33%, le Benjamin était parti pour le deuxième tour dans un fauteuil. Patatras, erreur de jeunesse, il annonce démissionner, la cheftaine départementale n'étant pas de son goût. Il n'y a pas de petite souris dans les coulisses du FN, mais disons que l'ascension de certains cadres (comme Philippot) a mis sur la touche un certain nombre de vieux militants, pas vraiment attirés par la jaquette qui flotte. Un malheur n'arrivant jamais seul, la propagande officielle et les bulletins ne sont pas parvenus en temps. Apparemment, le candidat assume, a collé ses affiches et il y aura probablement des bulletins FN.

A noter que Benjamin Piel ayant démissionné du FN, il devient politiquement correct pour des électeurs de la droite traditionnelle. Il annonce que s'il est élu, il siégera sans étiquette.

Faisons le tour de la gôôôche : le PS est dans les choux avec 20%, mais a une bonne implantation locale en ville. Arriver à 25% va toutefois être très très compliqué. Les cryptos communistes du NPA, qui se prennent aussi pour des écolos, vont faire leur 2 ou 3 %. Très rouges à l'ancienne, eux aussi écolos de mes fesses, mais bien fonctionnaires, le Front de Gauche peut espérer 5%. EELV, toujours de braves fonctionnaires qui se prennent pour des écolos, ça commence à faire beaucoup, vu les frasques de la Cécile Duflot, suivent la déconfiture de leur maître le PS, allez 3%.

Retour à droite, Debout La France peut espérer récupérer quelques voix de droite égarées par l'imbroglio FN.

 

 

 

 

Le cas du tandem d'enfer Sylvie Grandin et son fleuriste Johnny Briard (alias Johnny Be Bad) n'est pas facile à cerner. Sylvie est une amie à titre personnel, je vais donc le dire avec le langage fleuri habituel de l'Echo Joli, mais plus parfumé. Suivez bien, car c'est compliqué. Sylvie a été choisie par ce cher Riton Rastignac pour faire joli sur le ticket des cantonales en tant que suppléante : il inaugurait ainsi la tendance people, qui lui a valu sa perte aux municipales. Cet ex-canton Lisieux III qui a toujours été de droite avait été ravi par une nullité PS, et naturellement Riton, avec son dossard UMP et l'absence de concurrence, a retrouvé les voix de droite, mais ce fut pénible avec 48% au premier tour et un étriqué 52% au second. Ensuite vinrent les municipales. J'ai raconté par le menu l'enchaînement des erreurs commises par le candidat lui même, mais aussi par la bande d'idiots de ville qui l'entouraient, dont Johnny Briard et un certain nombre d'autres empaffés, dont un plutôt ondulant, qui ne perdent rien pour attendre. Il a suffit d'un tract pour dézinguer le traître, qui a démissionné de son mandat, et s'est évanoui dans la nature. Du coup, Sylvie Grandin s'est trouvée propulsée, mais sans avoir le temps de s'implanter, car il faut savoir prendre les maires dans le sens du poil, normal à la campagne, et certains ne sont pas faciles à traire. Quelques précisions au sujet du Johnny, il avait adhéré discrètement au MODEM et en cirant les pompes au délégué de circonscription avait tenté de s'approprier la section. D'où mon enthousiasme à vous dire qu'il ne faut pas voter pour un magouilleur de cet acabit, de la politique politicienne de fond de bac à fleur.

Une rencontre a eu lieu entre Nanard et la Sylvie, qui ne s'est pas terminé dans le canapé du bureau du maire : "il n'est pas mon genre".

Restait l'investiture UMP. Là, l'imbroglio est total, et on ne sait pas qui ment le plus façon UMPS. Il semblerait que le Firmin des marquises a senti un moment le vent tourner, et a préféré décliner le logo UMP. Les dissensions sont telles au sein de l'UMP que l'investiture est restée en plan, et comme les électeurs UMP sont plutôt du genre godillots, un tel spectacle de division et de coups bas politiciens ne peut que les inciter à basculer vers le FN, le repoussoir Sarkozy et l'islamophile Juppé les y poussent. Donc nos deux tourtereaux se sont contentés du logo UDI, qui peut leur apporter 8% des voix. Cocasse : l'UDI c'est Jean Léonce Dupont, qui avait adoubé Emmanuel Thillaye comme délégué de circonscription (législative), et qu'on retrouve comme suppléant d'Aubril. On nage en plein marigot politicien, et cela prouve en tous cas qu'il n'y a ni à l'UMP ni à l'UDI, ni même au MODEM, des gens qui savent s'imposer et présenter un choix clair aux citoyens.

Lisieux, il ne faut pas l'oublier, est une terre centriste (d'Ornano, Triqueneaux), à mon avis un ticket UDI-MODEM aurait été plus crédible, mais bon.

N'oublions pas qu'il faut arriver devant le FN et le PS pour figurer au second tour, car une triangulaire est impossible (il faut faire 25% des voix avec 50% d'abstention.

Reste donc le cas AUBRIL. Déjà, donner dans le genre Star'ac avec une miss qui tombe des nues (si j'ose dire), est très mal passé chez les petites vieilles, terrorisées à l'idée qu'elles se feront moins bizouter en ville par ce Berlusconi rural. Car s'il est élu, elle aussi, c'est quand même grave pour la démocratie de voir élue une pom pom girl qui ne devra son siège qu'à ce qui est assis dessus. Si elle ne voulait pas se faire mettre en boîte, elle n'avait qu'à refuser.

AUBRIL est le champion de l'échec, la liste est longue et n'est pas terminée : 4000 habitants de moins, la magouille du Crématorium au tas, l'incendie du MIKO (SMA Magne) conséquence directe de son incurie en matière de sécurité, les Hauts de Glos, le pataugeage de l'Ellipse, la bérézina financière pour les assocs, les coupes sombres dans l'animation, un Multiplexe dont on entend plus parler, etc...

Se pose aussi le problème cette fois urgent du super-cumul des mandats : ville, canton (x3), communauté de communes, trop c'est trop.

Le premier parti de France sera l'abstention, pas étonnant quand on voir ce souk.

Je ne suis pas là, mais je voterai par procuration, ayant la République laïque chevillée au corps par des instituteurs à l'ancienne.

Ne votez pas pour Aubril, vous avez compris.

Si vous êtes encore de gauche, vous avez le choix au premier tour mais resterez chez vous au second.

Benjamin Piel est redevenu politiquement correct depuis qu'il a démissionné du FN, quitte à encourager la jeunesse, autant que ce soit lui plutôt qu'un mannequin. Quant à Sylvie et son Johnny, ils sont un peu victimes de dégâts collatéraux, mais quand on sait faire de la politique, on peut passer au travers : il suffit de rester ferme sur ses convictions démocratiques.

Les pronos pour terminer :

Aubril 32/40 - FN 22/25 - PS 15/18 - UDI 10/12 - EEELV 3/3 - FdG 4/5 - DlF 5/4 - NPA 1/2

Deuxième tour : Aubril - Piel.

Yes !

 

LA CAMPAGNE NAUSÉABONDE

 

 DE NANARD BERLUSCONI

 

MAJ du 16.03 : Je vais prendre l'habitude de faire des copies d'écran de facebook, pour éviter que les auteurs de débilités aient le temps de les effacer (comme avec le suicide qui a eu lieu à la gare, le Pays d'Auge a fini par retirer les con... qu'il a raconté).

 

 

C'est pas moi je le jure. Merci à la petite souris bénévole.

 

 

 

 

LES FEUX DE L'AMOUR

 

AUX CANTONALES !

 

 

 

 

 

 

 

MAJ du 06.02 : La maman de la miss est secrétaire de mairie à Beuvilliers, morne banlieue où est élue Sylvie Grandin. Ambiance...

 

MAJ du 04.02 : Le papounet de la donzelle, Mr Perini, a été cycliste au... VCL. Tout s'explique. Si ça se trouve, ça fait un bail que notre sous-DSK lorgnait sur la chérie. Tsss...

La minette à Nanard va comprendre rapidement que le monde de la politique, c'est pas les bizounours ni Porcinet. Ce qui serait grave, c'est de voir une pom pom girl élue par ce stratagème et siéger. La moitié du conseil général va être constitué de ce "genre" (et de beaux gosses pour ceux accolés à des femmes). Les socialos sont des pervers : cette loi de discrimination positive va un peu plus avachir la République. Le preuve.

Je rappelle que la loi stupide sur la parité a abouti à la désertion en rase campagne de la gent féminine pour la liste Riton.

 

MAJ du 03.02 : Imitant en cela l'arriviste déchu Riton Rastignac (Eric Lehéricy), qui avait bâti une liste genre casting de Star'ac, ou le pire du pire de la télé-réalité, notre vieux beau sur le déclin Nanard a choisi comme co-listière aux cantonales une... miss. Un peu de bas de gamme comme le garagiste favori de Riton (on vous en recausera), puisque la carrière de la pépée s'est arrêté il y a 7 ans comme Miss Basse-Normandie, façon Geneviève de Fontenay, de son vrai nom Geneviève Suzanne Marie-Thérèse Mulmann, un nom à coucher dans un hôtel borgne de Meurthe et Moselle avec un billet de logement du conseil général du Calvados.

D'ordinaire, le genre à Firmin, c'est les blondes (jeunes, ce qui met hors jeu les marquises), grandes, au yeux bleus, habitant à la campagne.

Là, la dame culmine à 1m76, 1m86 avec les talons aiguilles, autant dire qu'il a intérêt à se fournir chez le marchand de groles à talonnettes de Sarko.

Il y a sept ans, cocotte était déjà un peu pulpeuse limite rondouillarde, après les privations engendrées par ces concours, on se lâche sur la crème Chantilly.

Comme toutes ces chéries, elle poursuivait désespérément des études, pour devenir... criminologue. Le crime de baise électeur sera t'il parfait ?

Ca s'est terminé dans le noble métier d'assistante commerciale. Métier ou certains arguments comptent.

On voit d'ici le tableau de Nanard débarquant sa cargaison en escarpin et tutu raz la moule sur les moquettes feutrées du Conseil Général, peuplé de vieux barbons libidineux et de douairières ménopausées. Comme disait Monsieur le Curé dans la chanson de Ricet Barrier : "chauffe un marron, ça le fait péter".

L'ECHO JOLI était au courant depuis samedi. Comme quoi les petites souris sont excellentes. Par contre, le journaliste amateur est à la ramasse. Mea culpa.

L'ex miss habiterait Beuvilliers. Tiens donc, c'est le bled de Sylvie Grandin. C'est à ce genre de mesquinerie qu'on sent le pervers de politique politicienne.

S'agissait il de contrer psychologiquement le co-listier du "bulldozer" Sylvie, Johnny Bee Bad ?

Le Johnny, il fait aussi un peu télé-réalité, je le vois bien en boloss escort boy au bord de la piscine en train de faire le joli coeur à des pétasses. Fais gaffe Johnny, maman a des sécateurs pour ses roses.

Bref, après avoir refusé le soutien du merdier en pleine implosion qu'est devenu l'UMP, le voilà qu'il nous fait du people pour sauver sa tronche.

Il faut maintenant dévoiler deux suppléants. Le poulain de Dédé la Défaite, qui fréquente assidûment la mairie, Jérémy Gouret (surnom Jérémy Cricket ou "J'ma gouré"), aurait été sur les rangs. L'individu vient de se faire bombarder président du "Souvenir Français" par Gérard Pattier. Croix de bois, croix de fer. Cette officine théoriquement patriotique est censée maintenir le souvenir de la gloire des soldats morts au champ d'honneur, une façon de décrire le trou plein de boue où tu crèves en pensant à ta mère. Bon, j'y connais un peu, je le vois mal passer le conseil de révision. Et encore moins crapahuter. Mais ça permet de frimer et bomber le torse avec une belle médaille qui brille dans les cérémonies. Comme celles devant le monument aux morts avec Piquot et Lefebvre qui se bidonnent, ça valait le coup de mourir à Austerlitz.

 

Et bien non, c'est Emmanuel Thillaye (vu sa corpulence, surnom sympa "Porcinet", un personnage gentil aimé des gosses), dont on ne sait plus très bien la couleur politique. Il se trouve que lors du pince-fesses*** de la remise des prix du concours 12/12 de Cap Lisieux, j'ai attrapé l'individu par l'oreille pour lui faire cracher le morceau. Toujours la boule de cristal de l'Echo Joli. Réponse, "non non, tu sais, je me contente d'être adjoint". C'est pas beau de mentir, ça commence bien et ça met la queue en tire-bouchon.

La suppléante est une certaine Nathalie Tosser, conseillère municipale de Glos, pas trouvé sa bobine sur le net.

Bref, le degré zéro de la politique, pire que Riton.

La question que vont évidemment poser les concierges amatrices de ragots style Closer : y a t'il de la fumée sans feu de l'amour ?

Zut, il n' y a pas de rue du Cirque à Beuvilliers. On le saura de toutes façons, les maîtresses éconduites ayant une fâcheuse tendance à balancer : merci pour ce moment. Quand vous voulez les filles, et surtout, pour ce journal iconoclaste, du croustillant, du graveleux, du grivois et du lubrique.

 

***Au garage OPEL, qui nous a reçu de charmante manière. Ce qui ne veut pas dire que j'ai pincé les fesses de la patronne. Un je ne fais pas de vélo, deux il y a d'autres méthodes plus subtiles et bien élevées.